Petite Mélodie |Chaton, Tonnerre.

De ton pelage radieux tu surplombes l'assemblé. Ton pelage ? Que de choses à dire le concernant, tu es tricolore de noir, blanc et roux. Mais seule une partie de ta patte arrière se concentre sur le roux. Ton dos souple et fin se recouvre jusqu'à ton museau de noir et par conséquent tout le devant de ton petit corps et ton ventre s'étale sur de la neige chaleureuse. Des tes yeux innocents verts kakis se dévoilent ta vraie facette. Et oui, tes yeux on toujours été ton problèmes, ils te trahissent en rependant la vérité, toute celle que tu caches et que tu ressens.

Une peste, voilà comment tout le monde t'appelle. Alors qu'au fond tu n'es rien qu'un chaton timide qui se construit une carapace. Une carapace qui te protège. Une carapace qui se base sur l'égocentrisme, l'insolence et l’arrogance. Cette carapace qui un jour se brisera et laissera place à la vraie toi. Une jeune chatte timide, peureuse et triste. Une chatte choquée par sa triste histoire de chatonne. Cette histoire que tu n'aurais jamais du voir et endurer. Tu en sais déjà trop sur la vie à l’extérieur du camp. Tu n'es pas comme les autres chatons insouciant et tu ne le seras jamais.

Tu cris, tu voudrais que tout s'arrête. Tu voudrais ne pas voir cette scène. Que se ne soit qu'un horrible cauchemar, mais tout est bien réel. Et tu pleures, tu pleures pauvre petite chose. Tout le monde est contre toi, et tu pleures. Un froid cinglant martèle ton pauvre petit corps et tu pleures. Tu relèves ton museau ensanglanté qui était plongé dans la fourrure poisseuse de ta mère. Ton père ce bas toujours mais faiblit et toi tu es petite tu ne bouges pas face à ce spectacle, tu n'as que 4 lunes. Et tu revois ta mère dans la gueule de ce cabot. Ce corps sans vie secoué dans tout les sens, avec des gouttes rouges qui tombent comme de la pluie tout autour. Et ton père arrivant sur l'encolure de l'animal lui lacérant le dos. Ta mère sans vie roulant sur le sol rouge de sang. Et tu pleures, tu te roule contre ta mère et tu enfuis ton museau dans sa fourrure parsemées de sang. Depuis combien de temps étais tu comme cela ? Tu ne le sais pas, peut être 1 seconde ou bien 1 heure ?

Et le silence parvient, même les oiseaux se turent. Serais tu morte ? Alors pourquoi l'odeur âcre du sang ce fait toujours sentir ? Pourquoi est ce que le sentiment de danger te noue t'il encore l'estomac ? Peut être tout simplement parce que tu ne l'est pas. Tu n'es en vérité pas morte. Tu relevas la tête. Le corps de ton père gisait au sol, tu te relevas péniblement et marchas lourdement jusqu'au corps du guerrier. Au premier coup d'œil tu crus qu'il fut mort mais plus intensément tu remarquas son ventre se soulever péniblement.

« Ma chérie, sauve ..toi. Nous resterons toujours ... à tes côt... »

Et tu pleuras, s'en était fini. Tu n'avais plus de parents, plus personnes pour te protéger. Tu frottas ton museau contre celui de ton père puis te figeas. Ton échine se hérissa en santant un souffle chaud soulever ton pelage. Tu n'eus même pas le temps de te tourner que tu vis un filament de bave tomber juste à coter de toi. Le chien était de retour. Petite idiote tu n'es qu'une chatonne, tu ne fais pas le poids contre se gros balourd, mais tu courus et de toutes tes forces comme si quelqu'un d'autre t'aidait à distancer le danger. Mais tu étais petite et tu te fatiguas rapidement. Tu te retournas et tu vis le chien plonger ses crocs dans ta fourrure. Tu fermas les yeux et tu n'entendis que le miaulement de plusieurs chats.

En te réveillant tu étais dans une tanière et tu compris qu'ils t'avaient sauvés.